Posted on 05 Jun 2024

Le carnet des erreurs

Rien de plus agaçant que refaire une erreur que l’on a déjà faite. Au-delà du truisme, c’est particulièrement vrai en examen et par exemple dans des QCM du deuxième cycle des études médicales en France. Si revoir son cours et poursuivre les entraînements sont deux stratégies évidentes pour éviter que ça se re-re-produise, le carnet des erreurs est une méthode bien pratique pour éviter que ça se reproduise tout court !

Késako ?

Un carnet des erreurs est un endroit, physique ou numérique, où vous consignez les erreurs que vous avez faites en vous entraînant pour un examen. Le but étant de le consulter à des moments appropriés pour réviser vos erreurs et ne plus les commettre à nouveau.

Tout le challenge consiste à déterminer la meilleure façon de le tenir, choisir les erreurs à y entrer, et savoir quand le consulter. Je vais essayer de donner quelques éléments de réponse à chacune des questions dans le reste de cette entrée.

Quel format ?

Le choix du support de votre carnet des erreurs est important pour vous inciter à l’utiliser et penser à le consulter.

Papier

La solution la plus naturelle est de justement prendre un carnet ou un cahier (comme le nom pouvait le laisser penser). Se pose ensuite la question de l’organisation que vous choisirez :

Numérique

Une version numérique d’un carnet des erreurs permet de se poser initialement moins de questions sur l’organisation (puisqu’il sera facile d’en changer) mais il y a beaucoup plus de possibilités :

Anki

Je ne peux pas ne pas prêcher pour la paroisse d’Anki. Il y a grosse modo 2 façons, complémentaires, de réaliser un carnet des erreurs :

Les fonctionnalités de recherche classique par champ ou tag vous permettront de créer au besoin des sous-parties de votre carnet des erreurs !

Qu’y consigner ?

Maintenant que vous a choisi le support, se pose naturellement la question de quel type d’erreur vous allez consigner dedans.

Je ne pense pas qu’il faille tout rentrer car toutes les erreurs ne se valent pas. Les erreurs d’inattention par exemple n’ont pas vraiment leur place puisque le problème n’est pas tant la connaissance que la méthode pour faire un exercice1.

C’est donc plutôt les vraies erreurs, les vrais oublis, et surtout les vraies incompréhensions et mécompréhensions qui vaudront le coup d’être notés.

Quand le consulter ?

Et une fois que votre carnet est bien rempli, quand le relire ?

Cela peut être dans un moment précis de votre weekly routine. C’est aussi très pertinent avant un examen pour s’assurer de ne pas inutilement retomber dans les mêmes pièges. Pour certain·e·s, c’est aussi un moyen reposant de travailler sans vraiment travailler.

Au final

Le carnet des erreurs est une arme de choix pour éviter de répéter les mêmes échecs et de tomber dans les mêmes pièges. Il peut prendre beaucoup de formes et vous pouvez l’adapter à vos besoins et votre méthode de travail !

  1. Il peut néanmoins être utile d’inscrire le problème de méthode. Par exemple, si vous oubliez une énième fois une allergie à l’amoxicilline, vous pourriez noter “Avant de prescrire un traitement, vérifier les allergies”. 

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