Posted on 07 Dec 2024
La plupart des items au programme du deuxième cycle des études médicales en France sont relativement courts. En général autour de 10-15 pages dans un référentiel, on peut en faire le tour assez facilement en 2 heures. C’est un heureux hasard puisque cela permet de voir plusieurs items par jour et donc de tirer parti de l’enchâssement. Néanmoins, certains items sont beaucoup plus conséquents et s’étalent parfois sur plus de 100 pages. Difficile alors d’en faire ne serait-ce qu’un par jour. Cela peut être particulièrement décourageant, a fortiori si l’on a choisi le nombre d’items vu par jour comme métrique pour évaluer son travail.
Le but de cette entrée est donc de donner quelques pistes pour s’attaquer à ces items mastodontes.
Très souvent, ces gros items peuvent être considérés comme une collection de sous-items relativement indépendants les uns des autres. C’est évidemment le cas avec des items catalogues comme l’actuel item 233 Valvulopathies qui aurait très bien pu être scindés en 3 items : insuffisance aortique, rétrécissement aortique, et insuffisance mitrale. Même rengaine avec l’actuel item 267 Troubles hydro-électrolytiques. Pour ce genre de gros items, il vaut sans doute mieux considérer qu’il s’agit de n items à intégrer de façon indépendante dans son programme.
Pour d’autres gros items, les lignes de démarcation sont parfois moins évidentes. C’est le cas de l’actuel item 247 Diabète. On peut néanmoins appliquer la même recette et considérer que diabète de type 1, de type 2, les complications macro-vasculaires et micro-vasculaires sont des items à part entière.
Et quand les frontières sont impossibles à déterminer, vous avez quand même tout à gagner à séparer l’item en m parties de même volume pour faciliter vos révisions et exploiter à fond l’enchâssement1.
Souvent ces gros items sont un peu la bête noire des étudiant·e·s. Parfois parce qu’ils sont vraiment compliqués, ou simplement parce qu’ils paraissent interminables. On a donc souvent tendance à les repousser à plus tard et à plus loin dans son planning.
Il faut probablement faire le contraire et appliquer la technique Eat the frog : en 1 phrase, il s’agit de commencer sa session de travail par les items qu’on déteste le plus pour profiter de son énergie et apprécier la suite de la journée avec un poids en moins2.
Les gros items peuvent très souvent se scinder en sous-items qu’on travaillera comme unités en tant que telle. N’hésitez pas à entamer vos journées de travail par ces sous-items pour vous débarrasser de chapitres souvent lourds.
Une entrée est en construction sur ce sujet. Pour le moment, on peut se contenter de dire que pour apprendre les n cours des matières A, B et C il est préférable de réviser les cours a1, b1, c1 puis les cours a2, b2, c2 (etc. jusqu’à an, bn et cn). L’autre stratégie, souvent par défaut mais pourtant moins efficace, consiste à réviser les cours a1 à an puis b1 à bn puis c1 à cn. ↩
Là aussi, une entrée est sur le sujet est prévue. ↩